Tout avait débuter par la découverte de cette femme. Une jeune femme pauvre qui avait été manipuler par un homme. Elle avait été sauver par Sam, tout comme Abi il y a de nombreuses années. Sam, malgré son nom, n'était pas quelqu'un de mauvais, juste il était dans son monde. Il faisait ses choix. Et l'un d'eux était de protéger les plus faibles et surtout les femmes, qu'il traitait avec bienveillance, contraire à son ancien mentor. Cependant, cette fois, quelque chose était différent...

Il avait observer ce Dorian durant des nuits, et des semaines. Le suivant comme son ombre, cacher du monde extérieur et pourtant bien dans le monde intérieur. Il était toujours là, assez prêt pour sentir cette odeur qui le répugnait mais qui l'attirait. Cette odeur de mâle dominant et de mal tout court. Est-ce que c'était ça le secret du pouvoir ? Il reconnaissait en Dorian ces hommes horribles qu'il avait massacrer étant jeune adulte. Il reconnaissait en lui les hommes qui l'avait frapper et torturer toute son enfance, ces hommes qui avait tuer sa mère. Il avait envie de lui arracher la tête en pleine rue...mais en même temps il voulait creuser et comprendre.

L'être humain le fascinait plus qu'il le haïssait. C'était d'ailleurs sources de conflit avec le Démon. Le plus vieux ne comprenant pas son second. Mais il n'était plus là, et Sam était dorénavant le vampire en ville capable de faire la justice. Il attendit le bon moment. Une nuit alors que la pluie tombait sur la ville, forçant les gens à rester chez eux, il suivit Dorian qui devait très certainement sortir d'une soirée arrosée. Il attendit une ruelle éclairer mais silencieuse pour sauter du toit et atterrir devant Dorian.

"Toi..."

Il esquissa un sourire malesaint, effrayant, angoissant, laissant ses dents parfaitement blanche se dessiner dans la nuit, laissant son maquillage noir contournant ses yeux, formant un torrent de larmes de suies dévisager Dorian, puis il reprit la parole :

"Cours si tu veux vivre...."

Il sortir ses crocs et espérait que l'humain se mettrait à courir. Une petite course à travers la ville lui ferrait tellement plaisir, et l'amuserait follement. Après tout c'était bien le meilleur moment de l'année, la chasse... Et puis cette année Sam n'avait pas eut d'esclave. Et les deux qu'il avait chez lui, étaient des femmes merveilleuses qu'il protégeait et prenait soin, tout comme Abi. Mais lui... non lui, se serait son jouet, son larbin... son chien !

Il me semblait que je devenais paranoïaque. J'avais l'impression d'être épié, parfois suivi. Je me disais que c'était mon imagination. Chaque fois que je regardais, dans cette situation, je ne voyais jamais personne. Je ne savais pas pourquoi j'étais nerveux comme ça. Je venais de réaliser un coup d'éclat assez important niveau financier et j'étais plutôt content. Je venais encore de m'enrichir. Peut être un concurrent aigri, je me disais. Rien qu'un bon chèque ne pourrait régler. C'est comme ça que je résolvais beaucoup de difficulté. Les hommes sont achetables, du moment qu'il y avait assez de zéros sur le chèque ou le virement.

Je revenais d'une soirée où j'avais été invité. Il pleuvait, mais je n'étais pas ivre. Je faisais attention à ça, les flics ne m'auraient pas loupé s'ils m'avaient contrôlé, on ne sait jamais. Soudain, un homme surgit de nul part, m’apostrophant d'un ton menaçant. Enfin, un homme… je n'en étais pas si sûr. J'avais entendu des folles rumeurs sur les créatures qui hantaient la nuit, mais je n'avais jamais donné crédit à ses ragots. Pourtant, l'homme devant moi semblait bien avoir des crocs. Mais peut être n'était ce que des faux, pour m'impressionner. Sa façon de surgir comme ça…

Je n'avais pas énormément de courage, mais je n'avais jamais appris à fuir non plus. Je trouvais ridicule le fait de devoir courir comme il le voulait. Mais je ne souhaitais pas mourir, bien sûr. Pourtant, je restais figer, une mauvaise habitude sans doute. Je faisais trop confiance à mon portefeuille bien garni et puis, j'étais une personnalité ''publique'', la police me chercherait activement, sans doute. Donc, je restais figé sur place, à moitié parce que j'étais incapable de m'exécuter, à moitié parce que je me disais que ce gars là voulait quelque chose et j'étais prêt à lui donner.

Je n'imaginais pas du tout que j'étais ''la chose'' qu'il pouvait vouloir. «Ecoutez, je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir. Je suis prêt à vous donner ce que vous désirez, pas besoin de m'agresser pour ça. Nous sommes entre personne raisonnable, n'est ce pas?» Etait il saoul, était il drogué? Je n'en savais rien du tout. J'espérais juste qu'il était sensible à mon raisonnement et qu'il accepterait mon offre. Pour moi, c'était très généreux de ma part. Tout homme avait son prix, voilà mon raisonnement. Il ne m'avait jamais fait défaut jusqu'à aujourd'hui.

Oh cet homme tentait la négociation avec une créature de la nuit. Il était plutôt courageux, ou alors juste inconscient. Dans tout les cas, Sam ricana en le voyant tenter de négocier. Lui proposant de lui offrir ce qu'il voulait. En faite c'était peut être même mieux que la chasse. Le gibier se laissait même capturer. C'était assez marrant. Mais ça risquait de vite ennuyer Sam. Il sourit, termina de ricaner et s'avança un peu plus prêt. Lorsqu'il fut a un mètre de lui. Se déplaçant tel un prédateur, il se stoppa et le fixa. Il n'émit aucun son, laissa ses yeux parcourir son corps de haut en bas. Puis avec un air de conquérant il reprit la parole :

"Je veux rien que tu possède. Je te veux toi. Et... je ne suis pas quelqu'un de raisonnable."

Un nouveau sourire et un grognement en plus, puis Sam s'avança vers l'homme, tentant de se rapprocher le plus possible. Montrant ses dents, ses yeux noirs de vampire. Il tentait de le faire fuir, mais Dorian n'avait pas l'air d'être ce genre de personne. Non, Sam avait bien vu qui il était comme homme et c'était bien pour ça qui l'avait choisit. Mais la chasse pouvait prendre bien d'autres aspects. Sam allait le découvrir.

J'étais totalement incapable de courir. Je me disais que cet homme était fou, tout simplement. Il semblait très simple, même ses phrases dénotaient un manque d'éducation. Voilà, j'étais tombé sur un crétin qui ne comprenait même pas ce que je proposais, voilà ce que je me disais. Je commenças à avoir la trouille, ce qui me figeait complètement. C'était un sentiment assez nouveau pour moi. Je n'aimais pas ça, ce n'était pas agréable. Je savais que je n'étais pas un enfant de cœur, mais je ne méritais pas ça, de tomber sur un fou qui allait me tuer en pleine rue.

C'était le destin, sans doute. Je le méritais, je le savais, dans mon subconscient. Je voulais profiter de la vie, j'avais eu raison parce que je j'allais mourir maintenant. A trente ans, je n'aurais vécu qu'un tiers de ce que j'aurais pu attendre. En fait, je crois que j'aurais préféré mourir, cela l'aurait évité la descente aux enfers que j'allais subir ensuite et la douleur aussi. J'étais tout à fait incapable de me mettre à courir, en tout cas, malgré ou à cause de l'aspect sauvage et menaçant de la personne en face de moi. Je n'avais que vaguement entendu parler des créatures de la nuit et je n'y avait guère prêté attention, en fait.

Il s'approchait toujours, jouant au chat et à la souris, mais j'étais totalement incapable de bouger et même de crier. Même s'il faisait nuit, la ville ne dormait jamais complètement et il y avait bien quelques noctambules qui devaient se balader. Je me demandais s'il était sérieux quand il disait qu'il me voulait moi, je ne voyais pas ce qu'il me trouvait, à moins qu'il soit homosexuel. Ho bon sang, c'était ça! J'étais tombé sur un fou pervers qui en voulait à ma personne sur le plan intime. Et merde! Je regardais aux alentours, mais je ne voyais personne dans les environs.

Je retrouvais cependant un peu de voix. «A moi, à l'aide!» Je me pris un direct dans l'estomac qui me laissa le souffle coupé. Le gars me saisit ensuite par la nuque et commença à me traîner pour que je le suive. Je résistais passivement, mais ce type était anormalement fort et m'emmenait malgré moi. Pourtant, j'étais un peu musclé et pas vraiment léger. Je ne comprenais pas comment il pouvait faire ça, surtout que nous semblions sortir de la ville. Je ne me souvenais même pas qu'il y avait des bois prêt de la ville. Cela faisait un moment que je n'étais pas sorti du centre ville. Je retrouvais un peu mon souffle alors qu'une silhouette d'une vieille maison commençait à se dessiner malgré la nuit. «Mais lâchez moi, bon sang, je n'ai rien à offrir, à part des relations ou de l'argent.»